ANNA DE NOAILLES
PREFACE POUR UNE ANTHOLOGIE (suite)
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LE CONTRE...
PREFACE POUR UNE ANTHOLOGIE (suite)
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(Afin de mieux suivre l'argumentation du "Contre", le texte est mis ici dans son intégralité.)
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LE CONTRE...
Devant l'œuvre efflorescente d'Anna de Noailles, le lecteur cherche des yeux un coupe-coupe : n'est-il pas là en présence d'une jungle de mots, ou du moins d'un parc depuis longtemps abandonné où la végétation fait rage ?
Dire que « La conviction et le lyrisme sont insistants, ils ne se lassent pas »[1], c'est croire que le lecteur aura toutes les complaisances de l'auteur, même si la « répétition n'est pas toujours monotonie »[2]. C'est tenir la surabondance pour force et richesse quand bien même elle est celle de la plate énumération, du dénombrement didactique d'un Delille qui aurait lu Lamartine, de la métaphore imprudemment filée, de l'invocation que ruine la démesure.
Descriptions exhaustives, circulaires, où chaque nom se voit imposer un qualificatif exténué, convocation sans nécessité de pays, de villes, de poètes ou de dieux... Comment ne pas éprouver une immédiate saturation des sens, une suffocation et presque de l'angoisse à fréquenter cette poésie... infligée, qui ne nous fait grâce de rien et, coruscante, veut délibérément nous éblouir ? Tel est parfois l'encombrement et tel le ressassement, que l'esprit glisse sur la page et perd le fil. Pas un mot, un vers n'est obscur ; simplement le poème, au lieu de se constituer, semble peu à peu se défaire, trop lâche ou trop peu nécessaire.
Mais il serait par trop sommaire de réduire l'oeuvre à un amas de faiblesses. Elle nous fascinerait moins si nous n'y voyions l'échec à l'oeuvre. « Pourtant tu t'en iras un jour de moi, Jeunesse »[3]. Un accent nous requiert, en cet incipit, et la grâce va se soutenir durant deux quatrains. Nous voici du côté de Lamartine et de tous ceux qui exhalèrent leur amertume de se sentir trahis par le temps. Puis, comme si le poète ne faisait pas confiance au lecteur, ou à ce début, poignant comme un cri de bête blessée, vient le développement – l'agrandissement ! Pour atteindre un quatrain, l'ultime, égal aux deux premiers, nous ne devrons pas traverser moins de sept strophes embarrassées de superfluités, de gaucheries, et de ces incertitudes de langue analogues aux voix de chanteurs vieillissants, qui bougent.
Un poème comme « La Prière, devant le Soleil »[4]semble si accordé à l'inspiration d'Anna de Noailles, qu'on ne l'aborde pas sans appréhension : « Ah, qu'ici au moins Elle donne sa mesure ! » Et certes le début, fervent, souverain, riche d'images moins rebattues, a de quoi autoriser l'espoir... jusqu'à ce que reparaissent bientôt les maladresses, les épithètes gratuites ou superflues, souvent lâchées par trois ou quatre. Cependant, voici à nouveau des vers sobrement jaillis, qui nous atteignent. Mais ce sera feu de paille et l'on retombe, à peine s'est-on réjoui, dans un lyrisme aussi inconséquent qu'hyperbolique. Et ainsi, tout au long d'une poésie en dents de scie, balancera-t-on entre l'adhésion et le refus, l'admiration et l'accablement.
À la source de tout poème, un cri – la part des dieux – propre à nous toucher encore : « Hélas ! je n'étais pas faite pour être morte »[5] – « Car ma cendre sera plus chaude que leur vie »[6] – « Mon coeur dans la douleur eut son éternité ! »[7] « Et la plus morte mort est d'avoir survécu. »[8] Mais ces vers finals en vue desquels est construit le poème-perspective, ces vers où l'on devine le mouvement de légitime orgueil qui en salua l'éclosion, le poète ne se dit pas que son lecteur les aborde exténué par ce qui précède, ou plus souvent dans l'état de distraction où le jetèrent tant de mots sans importance. Ah ! comment n'avoir pas perçu que la brièveté s'imposait, s'agissant de restituer la force, la violence du sentiment ? Et qu'un beau vers achevant un poème « soufflé » ne suffit pas à le sauver ; que le cri lui-même se trouve discrédité par la dissertation qui le précède et parfois le suit – car le poète ne s'avise pas toujours que la pièce est achevée, et poursuit alors même que tout est dit.
Anna de Noailles, être de cris, nous confirme qu'on peut avoir le sens de la chute, et manquer le but parce que tout le poème a... conspiré à nuire au vers ultime. La sensation, le sentiment premiers sont bien là, qui devraient nous atteindre, mais affadis, mais trahis par un entourage parasite – et le cri, si pur à l'origine, ne nous parvient plus que dans une gangue, au terme d'un dévalement sinueux, entravé, ou quasi statique.
S'il n'est de lecture qui vaille où le lecteur ne se sente appelé à collaborer avec l'auteur, l'oeuvre d'Anna de Noailles nous met à l'excès à contribution. Valéry se surprit un jour, lisant des vers, à vainement tenter d'y introduire quelque modification. Ici, il n'est guère de poèmes que nous n'ayons envie de retoucher – en élaguant, en choisissant « entre deux mots, le moindre », en substituant à l'approximatif le terme précis –, afin que l'ensemble atteigne à la beauté que nous lui pressentons et qui lui fut retirée par l'absence d'exigence et parfois de goût ; les bonheurs d'expression mêmes pâlissant de leur environnement médiocre.
Quel poème latent, quel poème enfoui sous les scories !, se dit-on maintes fois – et par exemple devant les strophes sur « La Volupté »[9] aux accents si baudelairiens... Le lecteur – par contagion en situation d'échec – rêvant alors sur ce qui aurait pu être. Nul ressentiment chez lui à fréquenter Théophile Gautier, Moréas, Heredia ou Verhaeren... qui ne devinrent que ce qu'ils étaient, dont la sorte de talent nous détourne d'imaginer un autre possible. Mais en dépit de tant de mots assemblés qui, par une sorte de fatalité, fluent comme poussière entre nos doigts, il est manifeste que le terme de talent ne rend ici compte qu'en partie de l'impression que nous font, envers et contre tout, tant de vers... immérités.
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Tous les thèmes qui nous importent et qu'elle ne cessera d'illustrer sa vie durant, figurent déjà dans son premier recueil Le Coeur innombrable. Mais, célébrant la Nature – avec majuscule obligée – n'est-ce pas en citadine, en femme de boudoir, qu'elle en parle trop souvent ainsi que la Marquise s'extasiait sur la fenaison ? Colette épingle le réel – le cloue au poteau ! – d'un mot décisif, d'une image irrévocable, qui récompensent une observation aiguë, jamais grisée, servie par la rigueur dans l'exercice de l'analogie. Anna de Noailles chante ce qu'elle sait ou croit savoir des paysages et des « climats ». Loin de raviver, de délivrer le réel, les mots dont elle use – curieux, séduisants à l'oreille, prestigieux à l'esprit, mais vagues, c'est-à-dire paresseux –, nous valent des dissertations rimées qu'on dirait inspirées du Baedeker. Pas une évocation de pays, de contrée, de ville qui ne sacrifie aux stéréotypes des dépliants touristiques ; qui n'ait pour équivalent la bimbeloterie des souks. De sorte que ses paysages ont souvent la vérité des tableaux d'Hubert-Robert.
À voir le poète se griser de noms mythiques, de noms qui... font riche – de Grèce, d'Espagne, d'Orient, et d'abord de la Perse –, et s'y heurter sans fin comme l'insecte à la lampe ; à lire tant d'invitations au voyage (que pulvériserait un seul vers de Baudelaire), on rêve d'une cellule qui l'eût contrainte au dépouillement, lui interdisant les idées reçues, le pittoresque de pacotille, l'imagerie d'Epinal et cette rage d'énumérer, définir, qualifier très dérisoirement par force épithètes interchangeables. Deux écrans se seront interposés entre la Création et celle qui en voulait faire l'inventaire « émerveillé » : des mots ou des images sans pouvoirs, l'absence d'humilité de la spectatrice. En fait, Grenade, Ispahan, Bayonne ou Beauvais n'auront été que prétextes à variations sur son déchirant amour du monde, et cette poésie abonde plus encore en voluptés de tête que celle qui pâme à la seule invocation de la Nature.
Orientée vers la grandeur avec l'assiduité d'une aiguille de boussole, Anna de Noailles n'est pas sensible qu'à la magie des noms de lieux : de hauts destins auxquels peu ou prou s'égaler la requièrent. Aussi, maints recueils comportent-ils une section d'hommages à quelques « phares », où les grandes ombres se voient traitées avec l'emphase et l'imprécision ou le prosaïsme dont bénéficient les contrées et les villes. On attend en vain dans cette poésie sans nécessité – critère même de la poésie de circonstance – les bonheurs fragmentaires que la nature inspirait au poète. Et quand elle célèbre dans des « Poèmes de l'Esprit », la Conscience, l'Orgueil ou la Justice, elle se révèle soeur de Sully Prud'homme le Sentencieux. Une même pose de Penseur méditant filigrane leurs pièces. Et jamais ne se vérifie mieux le mot de Mallarmé à Degas : « ... ce n'est point avec des idées que l'on fait des vers... C'est avec des mots ».
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À l'inventaire d'un réel ornemental s'entremêle un déchiffrement de l'âme et du coeur, et de leurs difficiles ou périlleux rapports avec la chair. Et sans doute nous touche encore cette voix pour qui l'amour est une « passion triste », misérablement payée de retour, et plus amère de blesser une âme qui se pense « sans égale » ; mais nous lui en voulons, une fois de plus, de retirer leurs pouvoirs aux mots. Que n'a-t-elle entendu la leçon d'Héloïse, de Louise Labé, ou de sa contemporaine Colette ? On dirait d'une femme froide qui chanterait le désir, la volupté, « les secrets du sang ». Si bien qu'il nous faut nous reporter en pensée à sa biographie pour nous convaincre qu'elle parle d'expérience ; que même si elle répugnait aux contacts physiques – ce qui ne laisse pas d'amoindrir son témoignage –, elle connut, jusqu'à en être rompue, l'amour « à douleur ».
Tout, au vrai, fait de sa vie « un martyre ébloui » et nourrit une poésie plaintive, comme d'une éternelle souffrante : sa multiple richesse d'être, son excès d'ardeur, l'amplitude de son désir, le fardeau des nostalgies, l'incompréhension ou l'indifférence de l'aimé. Dès le second recueil, se perçoit l'oscillation entre l'avidité de la faunesse et sa détresse de vivre, les mains déjà ouvertes puisque nous nous savons périssable.
Le poète a pu sacrifier, durant la Grande Guerre, à cet héroïsme de papier que Barrés illustra, – et l'on ne lit pas sans malaise certains vers : « Je sais que l'honneur est le faîte de l'amour, / Et que la jeune mort est la mort triomphale »[10] – on ne saurait pourtant lui dénier, précoce et térébrante, la conscience de sa condition de mortelle. La tentation du nihilisme, avérée dans les derniers recueils, ombre les « éblouissements » de la jeune femme, de l'adolescente même, qui savent la mort à l'oeuvre depuis l'origine. À célébrer en bacchante Eros, on provoque nécessairement Thanatos. Le lecteur déplore seulement que leur débat capital qui nourrit toute littérature et ne prendra fin qu'avec le dernier homme, n'ait pas suscité, chez qui fut un exceptionnel champ clos, une poésie proprement inouïe.
Epigone du Romantisme, Anna de Noailles ne s'est pas avisée que le vocabulaire, les formes dont elle usait, avaient été exténués par ses grands devanciers.
Du Romantisme, elle garda le pire, et d'abord en fait d'inspiration. « L'enthousiasme n'est pas un état d'âme de poète » assure Valéry. L'éblouissement moins encore. C'est le lecteur qui doit être ébloui devant la profusion du monde recréé, non l'artiste aux prises avec son art. À la lire, on ne doute pas que les bonheurs d'expression se méritent, que la part des dieux est en proportion de l'attente, de l'exigence consenties, de la formulation longuement tâtonnante – et réprimée. Non contente de recourir à des vocables anémiés ou devenus suspects, elle les hasarde sans discernement, les compromet en des situations fausses ou vagues ou louches ; elle semble parfois tirer au hasard de sa corbeille – où ils prolifèrent – des mots tels que joie, azur, chaleur, luisant, jardin, coeur, été, matin, soleil, rose, abeille… , pour les assembler en alexandrins. Inlassablement tournant à l'intérieur de son vocabulaire au demeurant limité, comme un écureuil dans sa cage.
Elle aura montré une foi naïve dans le pouvoir intrinsèque de mots « nobles » ou vastes à souhait, et l'on ne saurait dénombrer ici les occurrences d'infini, éternité, extase, immensité, volupté, divin, sublime, céleste, paradis... Non plus que celles d'ivresse, éblouissement, danse, enivrement, adoration, bondissement – et volupté. Or, il faut disposer d'une tout autre richesse quand on veut beaucoup embrasser ; et se montrer très précis, quand on cerne le subtil et le fugace. Faute de quoi, c'est à une exaltation à vide qu'on nous convie ; c'est une taie que la surabondance et la banalité des épithètes étendent sur nos yeux : ô « frais vallon » et « doux soleil », ô « Venise, ville humide » et « mélèze résineux »...
Encore ne sont-ce là que redondances ou clichés, mais devant certaines métaphores, le botaniste, l'entomologiste qui, eux, ne connaissent pas les contraintes de la rime, seraient « saisis d'un long étonnement ». Le simple lecteur ne voit pas sans sourire ou stupeur le coeur du poète comparé, dès le premier recueil, à un coq, une poire, un buisson vif, un panier d'osier, une grappe, un bateau, un palais, un vase d'Orient... Dépassant le baroque (« Mon coeur enveloppé des trente jours du mois / Est un pistil de rose au milieu de la rose »), le poète ne craint pas de donner dans le saugrenu ou le burlesque : « Je dormais, je m'éveille, et je sens mon malheur / – Comme un coup de canon qu'on tire dans le coeur, / Vous éclatez en moi, douleur retentissante ! ... » De quoi donner pâture aux esprits sarcastiques, tentés de dire à l'intrépide poète : « Daigne chère écouter les choses que tu dis ! »
Aussi croit-on assister à une fin de langue comme il en est des races. Des mots dévoyés à force de fréquentations douteuses, affadis de liaisons trop communes, étouffés de vains adjectifs, démonétisés par l'inflation verbale, font – défont ! – une langue chlorotique en son apparent foisonnement, une langue sans vertus que nous lisons comme on s'enlise, la bouche à fleur de sable.
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Rien ne saurait mieux illustrer l'indifférence du poète à la littérature de son temps que la réunion, dans un même recueil, des Poèmes d'enfance et des Derniers Vers. Autour d'elle, paraissent Apollinaire, Claudel, Colette, les Surréalistes. Enfermée en ses certitudes stylistiques, confiante à l'excès en ses dons, l'éternelle adolescente qu'elle est en art s'attarde dans le XIXe siècle. La mutation, le reniement par lesquels un artiste récuse l'imitation pour accéder à sa voix singulière ne se produiront pas. Sans doute L'Honneur de Souffrir inaugure-t-il un nouveau ton, impérieux ou hautain, un nouveau climat, austère voire héroïque. Congé donné à l'exotisme, aux fastes des saisons, à la tyrannie du désir, à l'effervescence du plaisir, on fait allégeance à la seule raison ; on laisse s'exhaler, en des poèmes brefs, un calme désespoir d'agnostique. Mais si le lecteur est passé, du Coeur innombrable aux derniers recueils, de la forêt vierge à la steppe, du fleuve tropical au « peu profond ruisseau », il se heurtera jusqu'à la fin au mot inconsidéré, à l'expression laborieuse – plus évidents du relatif dépouillement du poème.
Nulle prise de conscience des exigences de l'art, au long de cette carrière. En vain Rimbaud subvertit la poésie : le vers d'Anna de Noailles se gorge d'explicite à grand renfort de comme, semble, on dirait... Toujours il méprisera les ressources de l'ellipse et celles de l'image, heurt de deux silex. Et c'est ainsi que des cris dont la violence aurait dû faire voler en éclats les formes traditionnelles ne nous parviennent que dilués, dissociés, ou bien étouffés sous la bourre – ou la cendre.
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« Des hommes viendront boire aux sources que je fus », assurait Anna de Noailles – qui avouait d'autre part : « Et je suis cette nuit amoureuse de moi / De mes yeux sans espoir, de ma voix immortelle... ». Mais s'il y avait de la bravade sous tant d'orgueil ? Si celui-ci n'était que la parade à l'insidieuse angoisse d'un artiste qui voit la jeunesse le tenir peu à peu pour inactuel ?
Ah ! comme on est tenté de quereller l'ombre de Celle qui fut une si grande vivante : « Un jeune poète doit se défier de la soudaine acclamation des nombreux : c'est le signe assuré que ses vers prolongent sans profit ceux que la foule goûtait hier. Encore n'aurez-vous retenu du Romantisme que les plus flamboyantes et vulnérables apparences, si bien que votre oeuvre semble d'une perpétuelle débutante. Vous n'aurez, hélas, jamais oublié que vous étiez née avec du génie et vous aurez cru qu'il tenait lieu de tout. Non, ce n'est pas impunément qu'un artiste se tient pour prédestiné et se croit de filiation divine ; qu'il vit dans la familiarité des héros, qu'il se place sous le patronage des plus grands esprits – tenus bientôt pour autant de pairs... Quand on a, par privilège, le « coeur tumultueux » et l' « âme excessive », quand tout, en vous, se croit « suprême » – l'ardeur, l'orgueil, l'angoisse, la douleur, l'amour, la mort – qu'il faut donc de rigueur et d'ascèse dans l'écriture pour sauvegarder la violence du cri... « L'art commence à la résistance, à la résistance vaincue » disait Gide. Ne sachant tenir tête ni à la présomption – à 1'infatuation ! – ni à l'impatience, vous aurez de votre vivant même consterné ceux qui, recueil après recueil, désespéraient de voir jamais l'artiste l'emporter sur... la femme. Car votre molle et turbulente poésie – pour user d'épithètes qui vous étaient chères – aura nourri le dédain ou l'ironie des misogynes pour qui la poésie, quand elle est d'une femme, ne saurait être que volubile, complaisante, incertaine, faible en un mot, parce qu'entachée de narcissisme.
De fait, à considérer ce que votre entreprise avait de pathétique: vouloir étreindre la Création, y laisser sa marque, quand on est, comme Vous, blessée d'une rose, d'une nuit d'été, de l'azur, d'un cri d'hirondelle, d'un nom qui passe les siècles ou les frontières ; inconsolable de toute chose, déchirée de se savoir mortelle, en un mot, celle que « tout enivre et tout afflige », – et à mesurer d'autre part ce qu'étaient vos ressources et vos chances, comment demeurer sans rancune envers qui nous laisse une œuvre... virtuelle ? »
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A suivre
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A suivre